webmaster a écrit:Seppi, un grand
BRAVO pour ce reportage passionnant
et rassure toi, maiiis nooonnnn çà ne sent pas le sapin !!!
Bonjour,
MERCI, c'est vrai qu'on a encore de l'espoir: on n'a pas coupé des planches d'épaisseur d'un centimètre!
Mais la journée fut rude
: de 8h30 à 18h30 avec pause d'une 1h30.
Le scieur ne se fatigue pas trop, il joue avec son joystick, mais les deux "servants" qui doivent enlever de la scie les morceaux coupés, oui!
Au bout d'une heure j'ai cru que j'allais craquer, non, on se met au rytme ...Car le scieur lui il continue au sien et de sa scie. Les seuls instants de répit c'est quand la grume est chargée sur le banc.
L'ami André qui m'aidait, quelques petites années de plus que moi, tenait mieux la distance. Il est vrai que tout le monde dans le canton le connait sous le nom de Bobosse!
N'empêche qu'on a largement dépassé le futur âge de départ à la retraite
De plus j'avais sous-estimé le cubage, car les grumes en tas, je n'ai pas pu mesurer exactement la circonférence médiane qui sert dans les tables de cubage.
On a coupé 4,5 m3 en 4,2m de long et 4,7 m3 en 2m.
J'ai fait des photos et des vidéos, mais il me faut un peu de temps pour les mettre en ligne, car le travail n'est pas fini.
Maintenant il faut mettre en place le bois coupé pour le séchage avec des intercalaires de liteaux. Le scieur m'a dit c'est au moins autant de travail que le jour du sciage: je veux bien le croire. Il faut tout remanipuler, le déplacer au bon endroit ( pas plein soleil de midi) etc..
La fatigue est là, mais ce fut une expérience rare et sans doute unique
« Celui qui se perd dans sa passion a moins à perdre que celui qui perd sa passion »
St Augustin.